Apex des nombreuses petites révolutions littéraires, culturelles, picturales voire psychologiques de la fin du XIXe et du début du XXe siècles, du symbolisme au dadaïsme en passant par l’avènement de la psychanalyse, de l’expressionnisme allemand, de l’art abstrait et autres explorations novatrices, le surréalisme, porteur et continuateur de l’ensemble de celles-ci, se définit d’abord par l’emploi de méthodes visant à faire advenir sans entraves l’expression directe de la pensée humaine. Dans une optique littéraire, d’abord, mais qui s’étendra rapidement à plusieurs autres disciplines artistiques, de la peinture au cinéma en passant par la photographie. Un siècle après la publication du premier manifeste de Breton, réactualiser les valeurs et les thèmes du surréalisme par le truchement d’une pièce de théâtre résolument contemporaine tombait assurément sous le sens. Mais comment ? Et pourquoi ?