L’édition de l’automne 2017, #14 Réflexion, nous aura permis d’explorer deux facettes fascinantes de la thématique : celle de la capacité mentale de développer des concepts et celle de l’image qui se réfléchit, le miroitement. La rédaction s’est inspirée du travail d’un artiste visuel saguenéen qui utilise, dans sa peinture, diverses formes géométriques, comme des sphères, et imagine des surfaces réfléchissantes. La mise en abîme dans son travail est éloquente, il arrive à nous surprendre par un jeu de réflexion d’objets, de scènes ou autres représentations ne faisant aucune référence à quelque chose de tangible devant la toile. Bref, l’image projetée ne peut être une réflexion directe devant l’objet. En projetant dans ses sphères le reflet de natures mortes en référence aux grands peintres du 18e siècle par exemple, l’artiste nous ouvre une nouvelle porte de son imaginaire et campe son propos directement dans l’histoire de l’art. Tableaux aux sphères réfléchissantes présentant une foule lors du Black Friday, une nature morte du peintre Pieter Claesz ou encore le Chrysler building, le peintre saguenéen à suffisamment attiré notre attention pour que le comité de rédaction développe cette thématique. La réflexion au sens large, au sens cérébral, au sens de miroitement, mais aussi dans l’idée du concept de simulacre. Une image reflétée n’est-elle pas une fausse représentation du soi? Pour ce numéro, le comité de rédaction s’est adjoint des collaborateurs plus réguliers comme Jean-Pierre Vidal, sémioticien et chercheur, Dario Larouche, metteur en scène, comédien et collaborateur d’autre périodique professionnel québécois. Nous avons eu la chance de pouvoir compter parmi nos textes, un essai de M. Mustapha Fahmi. Ainsi que quelques autres amis de la revue comme Catherine Voyer Léger ou encore Paul Kawczak.