Médiatrice culturelle au centre d’art actuel Bang depuis 2015, Laurie Boivin collabore régulièrement avec la revue Zone Occupée. Elle est également experte régionale pour la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement du ministère de la Culture et de Communications et chargée de cours à l’Université du Québec à Chicoutimi.
Imprégnée de la campagne jeannoise où elle a grandi, Mariane Tremblay est une artiste en arts visuels qui vit et travaille à Larouche, entre Saguenay et Alma. Elle est détentrice d’une maîtrise en arts visuels et d’un baccalauréat interdisciplinaire en art de l’Université du Québec à Chicoutimi. Son travail en arts visuels a été présenté et développé au cours de la dernière décennie dans des expositions individuelles, collectives, des évènements et des résidences de création à travers le Québec et en Colombie. Cofondatrice du Club de prospection figurée, elle collabore en mots ou graphiquement à des éditions variées parues au Québec, en France et en Allemagne. Mariane est particulièrement sensible à l’étrangeté fabuleuse des variations de la perception, à ce qui dépasse l’entendement humain et à l’éloquence du silence visuel. Elle compose des corpus d’œuvres à partir de synchronicités délibérées et d’instants signifiants à résonance profonde, où émerveillement et rareté contribuent à ces percées créatives.(1)
Artiste en arts visuels et en cinéma, Gabriel Fortin détient un baccalauréat interdisciplinaire en art et une maîtrise en art de l’Université du Québec à Chicoutimi. Ses courts-métrages et vidéos d’art ont voyagé autant à l’international qu’à travers le Québec. Ses œuvres en arts visuels ont été présentées dans des expositions individuelles et collectives au Québec et au Nouveau-Brunswick. Ayant œuvré sur divers plateaux de cinéma, dans la domaine de la télévision locale et au théâtre, il est aujourd’hui chargé de cours en cinéma au baccalauréat interdisciplinaire en art de l’Université du Québec à Chicoutimi. Par la mise en perspective d’archétypes sociaux et de symboles de culture populaire, Gabriel Fortin incite le regardeur à réfléchir à sa propre condition et à la place qu’il occupe dans le monde. Ses œuvres portent en elles quelque chose de fataliste et posent, par le biais du contraste et de la rupture, du décalage et de l’ambivalence, les bases d’un questionnement sur les jugements de valeurs.(2)
(1) Mariane Tremblay. (2023). mariane tremblay. mariane tremblay. https://marianetremblay.com/
(2) Culture Saguenay—Lac-Saint-Jean. (2022). Gabriel Fortin. Réseau Culture Saguenay—Lac-Saint-Jean. https://reseau.cultureslsj.ca/gabrielfortin
(3) Lester, N. (2020, 18 janvier) « Un trou dans l’ionosphère au-dessus du Québec : pourquoi ?» La Presse. Saisi de http://www.lapresse.ca
(4) Nussbaum. M. (2020) Les émotions démocratiques : Comment former le citoyen du 21e siècle ? Paris : Éditions Flammarion, p. 137.